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Laure Mondet
Responsable de la communication
La médiation familiale entre aidants et aidés étendue à 32 départements d’ici 2025 : un soutien essentiel pour les familles confrontées au handicap et à la perte d’autonomie
Voir tous les CPExpérimentée avec succès sur 18 départements depuis 2020, la médiation familiale entre aidants et aidés sera accessible dans 32 départements d’ici 2025. Ce programme financé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf), piloté par l’Union nationale des associations familiales (Unaf), prévoit d’établir les bases d’un futur maillage national à partir de 2026.
Aujourd’hui, environ 8 à 11 millions d’aidants apportent leur soutien à un proche âgé ou handicapé.
Face à des situations parfois difficiles, des conflits peuvent émerger entre l’aidant familial apportant son soutien et la personne aidée ou entre membres de la famille : désaccord sur une entrée en établissement, obligation alimentaire, organisation de l’aide à domicile, décision d’une mesure de protection juridique…
Pour renouer le dialogue, gérer les situations conflictuelles, trouver ensemble des solutions, les familles peuvent faire appel à un médiateur familial du réseau Unaf/Udaf. Professionnel spécialisé, diplômé d’Etat, et formé spécifiquement par l’Unaf, il accompagne les familles en toute confidentialité et impartialité dans larecherche de solutions adaptées. Ce travail se base sur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de conflits ou de rupture.
La médiation aidants aidés existe depuis 2020 dans 18 départements. Elle a été mise en œuvre par les services de médiation familiale gérés ou soutenus par le réseau Unaf-Udaf.
Une évaluation qualitative indépendante réalisée en 2022 a démontré les impacts positifs de cette médiation, avec des témoignages de familles attestant de l’apaisement des conflits, du rétablissement du dialogue et de la reconnaissance du rôle des aidants :
« Ce qui a été évoqué dans le cadre de la médiation a été suivi d’effets, de changements radicaux. Donc, pour notre famille, la médiation a été une opportunité, même une chance, avec des effets très concrets, directement liés à la médiation. »
« Ça fait du bien. On avait la tête dans le guidon, et maintenant, on a des priorités, on prend du temps pour notre relation avec nos parents, sans forcément être uniquement aidants. Des fois, quand on est trop aidant, il faut pouvoir sortir un peu la tête. »
Au cours de cette expérimentation, 2 426 familles, soit 3 041 personnes ont été accompagnées. Plus de 74 % des familles interrogées qui ont bénéficié de l’accompagnement attestent que la médiation a joué un rôle déterminant dans l’apaisement de leurs conflits.
Plusieurs acteurs du champ du handicap et du vieillissement (établissements d’hébergement pour personnes âgées, juges aux affaires familiales, juges des tutelles…) témoignent de l’intérêt de cette médiation pour remettre en lien les membres de la famille et pacifier les relations :
« Pour porter ce service, il faut des moyens et de grosses compétences. Là, on travaille avec un système familial avec plusieurs personnes. Il faut une expertise, de vraies compétences, une vraie qualité humaine. »
« Parfois, il y a un côté magique à certaines médiations, où les liens se recréent, les relations s’apaisent. »
Au regard de ces résultats encourageants, l’Unaf et la CNSA renouvellent leur partenariat pour la période 2023-2025, avec le soutien de la CNAF.
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